Partage d’expériences de DiDEM dans le cadre du 1er atelier régional du projet RECOS sur l’éducation à l’environnement dans les pays de la Commission de l’Océan Indien

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Du 22 au 24 février 2023 à l’île Maurice, DiDEM était convié au premier atelier régional d’échanges et de formations sur l’éducation à l’environnement organisé par le projet "Résilience des Ecosystèmes du Sud-Ouest de l’Océan Indien » (RECOS), porté par la Commission de l’Océan Indien (COI) et cofinancé par l’Agence Française de Développement (AFD) et le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM).

Photo de groupe, atelier RECOS, 22-24 février 2023 @COI

L’atelier a réuni 25 participants des pays de la COI dont Comores, Seychelles, Madagascar, Maurice et La Réunion pour échanger sur les programmes internationaux, régionaux et nationaux et sur les outils de recherche et d'éducation environnementales en zone côtière. L’idée a été de re-dynamiser le programme Sandwatch de l’UNESCO en commençant par l’élaboration d’un plan d’action régional à travers cet atelier.

Il était ainsi proposé à chaque pays de présenter le contexte local, les objectifs, le déroulement, les résultats immédiats, les défis et les leçons apprises des programmes de recherche et/ou d’éducation à l'environnement en milieu côtier. Chaque présentation était suivie de discussions pour croiser les regards critiques et comparatifs entre ces différents programmes et identifier les besoins communs. 

L'apport de DIDEM

La contribution de DiDEM portait sur ses expériences en sciences participatives et éducatives aux Comores dans le cadre de l’observatoire participatif de l’érosion littorale à Mohéli et Anjouan et la mise en place prochaine d’une Aire Marine Educative à Mohéli (AME).

Au cours de sa présentation, le représentant de DiDEM Comores, Nourddine MIRHANI, a souligné que le principal défi en sciences participatives est de parvenir à proposer des formations et des outils pratiques et accessibles à un public de tous niveaux d’enseignement et de parcours professionnels différents. C’est la raison pour laquelle, DiDEM a mis en œuvre des protocoles de collecte des données simplifiés et standardisés afin de favoriser leur acquisition par les apprenants et assurer leur reproductibilité dans divers contextes tels que la sensibilisation, l’éducation environnementale et la recherche scientifique. Le matériel mobilisé pour la formation et l’observatoire a été aussi choisi en tenant compte de sa maniabilité par un large public, de la réalité économique et technologique des Comores en particulier et des pays en développement en général.

Nourddine Mirhani présente l'observatoire de l'érosion du littoral lors de l'atelier RECOS @COI

Les points communs entre les méthodes déployées par DiDEM aux Comores et Sandwatch à l’échelle internationale pour le suivi d’érosion côtière ont fait l’objet de nombreux échanges. Les propositions des intervenants ont été prises en compte par la coordination du projet RECOS en vue de contribuer à la re-dynamisation et l’amélioration du programme Sandwatch dans les pays de la COI.

Pratiques et standards, les protocoles méthodologiques déployés par DiDEM aux Comores peuvent être mis en œuvre dans d’autres pays de la COI à travers le projet régional RECOS. En effet, les deux projets présentent une forte synergie notamment sur les trois volets scientifiques de RECOS : la gestion des Aires Marines Protégées ; les mécanismes de gestion des zones côtières (observation et gouvernance du littoral) et l’éducation à l’environnement qui font partie des activités principales de DiDEM aux Comores.